La Blordière

Le quartier a grandi sur la falaise dominant les bords de la Sèvre, autrefois voie navigable très active. Au Port-Morinière, actuel quai Léon-Sécher, embarquaient des passagers, des produits industriels élaborés dans les usines et les tanneries voisines, le maraîchage et la pierre de carrière.

Dès les années 1930, l’extension du village débute avec les maisons construites dans le cadre de la loi Loucheur, ministre favorable aux logements pour les foyers modestes. Elle s’accélère, dans les années 1960, avec la construction des immeubles et des pavillons du Jaunais et de La Blordière. Puis une nouvelle vague de lotissements réduit les dernières tenues maraîchères dans les années 1980.

La Blordière, c’est aussi un cœur de quartier actif avec des commerces qui favorisent la vie de quartier et les rencontres quotidiennes. La vie associative s’est structurée autour du centre socioculturel Jaunais-Blordière, construit en 2005, au chemin Bleu. En face, une base nautique permet de renouer avec les eaux de la Sèvre, tout comme la Fête du quai Léon-Sécher qui invite les habitants aux démonstrations des vieux gréements.

À quelques pas, on découvre le parc de la Morinière. Il date de la fin des années 1970 après le rachat de terrains désaffectés d’usines par la Ville. Seuls témoins, la maison de maître, le grand séquoia et la cheminée de briques. Sur le bord de Sèvre, les platanes, quatre fois centenaires, ont vu défiler les bateaux descendant vins, papiers et tissus de Vertou jusqu’à la Vendée.

Sur le quartier, le centre socioculturel Jaunais-Blordière est une structure associative ouverte à tous les habitants, quel que soit leur âge, pour partager des moments conviviaux, proposer des projets, participer à des activités. Le centre socioculturel (CSC) anime la vie du quartier, en lien avec les acteurs locaux, et en soutien à la vie associative, et permet aux habitants de se retrouver pour créer du lien. Les habitants peuvent profiter des propositions mais aussi s’impliquer en devenant bénévole au sein de l’association. Le CSC fonctionne à partir d’un projet social, qui définit les grandes orientations pour une période de quatre ans. Ce projet est présenté à la Ville et agrée par la Caisse d’allocations familiales.

En savoir plus

Le quartier compte 4 859 habitants (données de l’Agence d’urbanisme de la région nantaise pour l’année 2011)