Rezé-Hôtel de ville

De tous temps, c’est le quartier des autorités. Déjà lors de la construction de la ville gallo-romaine, en 10 avant notre ère environ, les lieux de décisions politiques et religieux s’y trouvaient comme en témoignent les fouilles archéologiques. Ce fut aussi un quartier très actif avec un port en Loire dont les eaux arrivaient jusqu’aux bâtiments de la rue Monnier.

Avec les temps récents, d’autres bâtiments ont érigé leur silhouette. La chapelle Saint-Lupien, bâtie sur d’épais murs romains d’un établissement de thermes (hammam, sauna et piscine de l’époque). L’église Saint-Pierre bâtie au 19^e siècle.

L’ancien hôtel de ville fut construit en 1895 par le maire de l’époque, Grignon-Dumoulin. Son sous-sol abrite désormais les archives municipales. Le quartier compte de nombreuses écoles bien qu’il ne soit pas le plus important ni en surface, ni en habitants : une primaire et un collège privés, une maternelle et une primaire publiques.

Dans les années 1950, Le Corbusier est venu construire sa Maison radieuse. 294 logements avec une école maternelle sur le toit et près de six hectares de parc au pied de l’immeuble. En 1989, Alessandro Anselmi y construisait l’hôtel de ville. Vu d’avion ou de la falaise de Sainte-Anne sur le coteau nantais, il donne l’impression d’un remorqueur tirant le gros paquebot corbuséen vers la Loire !

L’ancienne tenue maraîchère des Bourderies a laissé la place à un foyer de jeunes travailleurs, un pôle de formations sociales (cité Marion-Cahour) et à des logements. En janvier 2018, ont commencé les travaux de réaménagement du secteur « Hôtel de ville » : Carré Daviais. Un projet ambitieux qui, en 2023, accueillera 300 nouveaux habitants, de nouveaux commerces et activités.

Sur le quartier, le centre socioculturel Loire et Seil est une structure associative ouverte à tous les habitants, quel que soit leur âge, pour partager des moments conviviaux, proposer des projets, participer à des activités. Le centre socioculturel (CSC) anime la vie du quartier, en lien avec les acteurs locaux, et en soutien à la vie associative, et permet aux habitants de se retrouver pour créer du lien. Les habitants peuvent profiter des propositions mais aussi s’impliquer en devenant bénévole au sein de l’association. Le CSC fonctionne à partir d’un projet social, qui définit les grandes orientations pour une période de quatre ans. Ce projet est présenté à la Ville et agrée par la Caisse d’allocations familiales.